Préparatifs

Que Viva Espana dans sa version originale..... Interprétée au départ en flamand puis en français par la chanteuse Samantha, en 1971, elle évoque le soleil et la farniente. On est en pleine explosion du tourisme en Espagne. Ce fut un succès immédiat, repris dès l'année suivante en français par Georgette Plana, mais c'est Manolo Escobar qui l'a popularisée en Espagne, dans la langue du pays durant l'été 1973.

La der des der ?

Pwhouaaa, faut remettre ça cette année encore. Alors, Saint-Jacques-de-Compostelle, la Champagne, remonter la Dordogne ou bien Barcelone ? Chacun de ces parcours fait environ 700/800km, correspondant au raisonnable sur une durée de 10/11 jours. La période est toujours la même : le viaduc du Jeudi de l'Ascension au Lundi de Pentecôte (c'est plus façile quand on n'a plus d'enfants à charge).

Saint-Jacques : parcours mythique mais peur de trouver trop de monde, trop convenu. Et puis, le retour pas facile en train et trop loin en voiture.
La Champagne : ahhh, aller voir Josette...... Le parcours est sympa mais peut-être trop France profonde. Pas de noms qui claquent. Le retour par contre, fastoche : TGV.
Remonter la Dordogne : alors çà c'est né cet hiver dans ma petite tête. La vallée de la Dordogne, pas mal comme programme ! par contre, faudra inventer l'itinéraire.

Et puis il y BARCELONA ! un si bel horizon, comme un joyau au soleil, vive BARCELONA ! (pour les moins perspicaces il faudra attendre la dernière étape pour comprendre).

Pile poil la bonne distance, un nom qui claque et puis, et puis.... les Pyrénées. Trop facile le canal du midi et Collioure. Il faut du nouveau, un truc qui pose la performance : traverser les Pyrénées. Non pas au col du Pourtalet : trop facile et puis les plaines du Nord de l'Espagne, c'est pas mon truc. J'ai longtemps étudié ce parcours, très longtemps (c'est déjà s'évader) pour trouver le meilleur passage ; ni trop dur, ni trop façile. Pas trop de circulation mais pas non plus un sentier de montagne. Tiens, par la route, il y a combien de passages entre la France et l'Espagne ? *

* La réponse ici

Avant, il y aura...... le canal latéral à la Garonne. Déjà fait maintes fois dans cette portion. Mais une première étape de 80km avec Sophie. C'est une première et ce devrait être sympa.

Juste après , il y aura le GeRRRRssss. La campagne, les vallons, la France authentique, les GeRRRsoissss et 2 années de scolarité. Au Sud, la V81 : la véloroute du piémont pyrénéen, de Bayonne à Perpignan. Je ferai jamais la traversée d'Est en Ouest par les cols mais je dois pouvoir le faire un peu plus au Nord. J'ai découvert cet itinéraire dans sa section Basco-Landaise, pourquoi pas le compléter ?

Encore après , la traversée des Pyrénées. Ca va être dur ! très dur ! je me suis réservé 2 étapes d'environ 50km mais 1300m de dénivelé ! on verra bien : ça passe ou... on fait demi-tour. Retour sur la V81, retour à Toulouse ou bien un jour de repos au milieu. y'a toujours une solution, y faut pas s'en faire.

Mais ce n'est pas fini , car la descente vers le Sud ne sera pas de tout repos. Là aussi il n'a pas été facile d'inventer un itinéraire. Eviter les grimpettes mais aussi éviter les routes trop fréquentées. Faut dire qu'en Espagne, les routes, c'est autre chose.... mais pour les voitures.

Et pour finir , Barcelone. Bon, je vais peut-être pas y rester longtemps. Z'avez vu le prix des hôtels ? au programme la Sagrada Familia, la mer Méditerranée et le train du retour.

Coté matériel, côté informatique

Toujours le même vélo mais remis à neuf. Depuis l'automne, je me suis lancé dans la réparation de vélos. D'abord mon vieux Riverside 900 et ensuite mon Canondale. Je me suis inscrit à l'association Cycles et Manivelles à Bègles. J'y passe beaucoup, beaucoup  trop de temps, mais c'est coooool. J'apprends, j'apprends (big up à Mathieu 🙋). Je ne suis pas encore autonome, mais que de nouvelles compétences acquises durant l'hiver. Presque prêt à traverser les steppes mongoles !

J'ai remplacé la cassette (les pignons de la roue arrière), la chaîne, le boîtier de pédalier, les différents câbles, les plaquettes de freins, le corps de cassette (un vrai mécano je vous dis). Pour les connaisseurs, je suis passé en 11-34. Deux dents de plus en prévision de la montagne. J'ai installé des pédales automatiques..... toujours en prévision de la montagne et les chaussures qui vont avec.

Pour le camping, tout pareil. J'ai bien hésité pour la tente. Prendre une plus légère aurait pû m'aider dans la montagne. J'étais bien tenté 😉. Mais les quelques grammes gagnés se payent au prix fort !

Pour la pluie, j'ai opté pour le poncho. Testé cet hiver pour le boulot, j'ai trouvé pratique et efficace. Mon appriori pour optimiser la performance est tombé. D'autant qu'il pourra me servir de tapis pique-nique et le soir à couvrir le vélo.

Le fauteuil de voyage, je l'avais bien noté en conclusion l'année dernière. Mais cette année il faut partir léger ! exit le fauteuil et exit aussi la béquille. De toutes les façons, ça ne marche pas avec le vélo chargé. En parlant de charge, j'ai acheté un chargeur rapide. Le panneau solaire n'est pas suffisant et j'en ai marre d'attendre dans les sanitaires des campings que tout mon matériel soit rechargé.

L'itinéraire, toujours Komoot . C'est vraiment top. J'ai bien tenté Géovélo , c'est pas mal, il permet de programmer des étapes, mais nul pour le calcul des dénivelés , j'ai abandonné. Komoot je vous dis.

Blogger : difficile de s'y remettre et tout n'est pas possible. Mais bon, j'ai maintenant mes habitudes.

Le bonhomme

Toujours le même lui aussi...enfin presque. Un an de plus, toujours plus de kilos et moins de sommeil. Il est temps de partir et remettre la tête à zéro. Ce soir, veille de publication du site, le moral est au beau fixe et je fini de préparer ce départ avec impatience.

Le jeu concours

On y repart même si le nombre de participants assidus n'est pas ouf ! J'espère que tout le monde y trouvera son compte : un peu de culture, un peu d'humour, de la logique et certainement de la chance.

Que ramener d'Espagne ? .... on verra....

Quién sabe ?

 

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